GRIMISUAT – les Blecks

"Les Mouillés"

Surnom qui s’est perpétué jusqu’à nos jours et qui serait dû à la situation de ce village, enfermé entre les communes d’Arbaz, Ayent, Savièse et Sion, sans forêts, ni alpages, ni mayens. Les alpages sont en effet dans le Val d’Anniviers et les mayens dans celui de Réchy. Cette circonstance engendrait autrefois une pénurie flagrante d’eau d’irrigation, à tel point qu’en été, les prairies étaient brûlées par le soleil. C’est donc par ironie que ce nom leur a été donné !

texte Raphy Rappaz

MASE – les Pecà-Tsas

"Les mangeurs de chats"

Il y a des gens qui se laisseront rouer de coups plutôt que de manger de la viande de chat. Elle est pourtant fort appréciée par certains pique-assiette. Et après tout, les Masates sont peut-être de fins gourmets !

texte Raphy Rappaz

NAX– les Massèrâs

"Les Mâchurés"

La commercialisation du charbon de bois a connu ses heures de gloire lors de l'arrivée des fonderies en Valais. Les Naxards ont su profiter de de cette manne économique forrestière d’altitude. Aller au charbon a valu aux hommes couverts de suie ce joli sobriquet. 

Ou serait-ce en relation avec la magie intensément pratiquée dans le Val d’Hérens durant le Moyen-Âge ? En effet, « Matseras » était le surnom donné aux gens qui s’adonnaient à cet activité*.

Nous vous laisserons vous faire votre propre opinion.

D’après Raphy Rappaz

ST-MARTIN – les « Modzons » - Les génissons

Un tel surnom signifie sûrement que la principale ressource des habitants de cette commune devait être l’élevage du bétail. « Modze » et « modzons » étaient certainement nombreux sur les alpages. Il en fallait des bergers et des bergères pour garder ces troupeaux ! Eros et les bacchantes devaient s’en réjouir !

texte Raphy Rappaz – photo Robin Crettaz

VERNAMIEGE – les Mocoques

"Ceux qui laissent couler la morve"

Dans un cas pareil, tout commentaire est superflu !

texte Raphy Rappaz

marë – maret

La première mention écrite connue du patronyme Marë se trouve dans un document daté de 1313. Son orthographe évoluera au cours des siècles pour adopter la forme que l’on connaît aujourd'hui Maret.

Étymologie: -dou Mares, dou Marest 1313, de Maresco 156, Marest 1428, Maret 1435-. Du francique *marisk, dérivé germanique *mari-, mer. A l’origine du marais, des marécages. Lieux-dits : les Marais de Sarreyer, Vilette et Cotterg.

Source: L'origine des noms de Bagnes, Crozzi Anouck et Dubuis Pierre-Henri